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Auchel

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Auchel
Auchel
Vue depuis l'Odéon : le mémorial du mineur.
Blason de Auchel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Philibert Berrier (Démissionnaire)
2020-2025
Code postal 62260
Code commune 62048
Démographie
Gentilé Auchellois
Population
municipale
10 124 hab. (2022 en évolution de −3,05 % par rapport à 2016)
Densité 1 687 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 31″ nord, 2° 28′ 28″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 157 m
Superficie km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Auchel
(bureau centralisateur)
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Auchel
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Auchel
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Auchel
Liens
Site web https://www.auchel.fr/

Auchel est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Auchellois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et totalise 275 327 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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Localisée dans le centre-est du département du Pas-de-Calais, Auchel est une commune située, à vol d'oiseau, à 12 km à l'ouest de la commune de Béthune (chef-lieu d'arrondissement)[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Les communes limitrophes sont Allouagne, Burbure, Calonne-Ricouart, Cauchy-à-la-Tour, Ferfay, Lozinghem et Marles-les-Mines.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 6 km2 ; son altitude varie de 68 à 157 mètres[2].

La commune d'Auchel doit sa physionomie actuelle à l'activité minière et industrielle qui a eu cours lors des siècles derniers.

Du point de vue de la géographie physique, la commune se situe en Artois, sur un plateau. Lorsque l'on se déplace vers d'autres communes, le relief est différent : les communes au sud d'Auchel (Marles, Calonne) sont moins élevées alors que celle de Lozinghem à l'est est plus élevée (d'où le nom de la Cité « Mont de Lozinghem »).

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Auchel[Note 2].

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

La commune est traversée par le courant de Burbure, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune de Floringhem et se jette dans l'Eclème au niveau de la commune de Busnes[4],[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 847 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF sur la commune.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3] :

  • le terril 14 d'Auchel. C’est un terril conique datant de 1876 et qui est un des derniers grands terrils coniques de l’extrémité occidentale du bassin minier[12] ;
  • le terril 16 de Ferfay. Ce terril est situé en bordure des collines de l'Artois et dont l’édification date de 1855[13] ;
  • le terril 20 de Burbure. Ce terril tabulaire date de 1870[14].

Au , Auchel est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].

Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,2 %), terres arables (7,7 %), mines, décharges et chantiers (7 %), forêts (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Petit village de quelques centaines d'âmes lors de la Révolution française de 1789 à 1799, le bourg s'est peu à peu développé, avec une croissance fulgurante entre 1851 (découverte du gisement houiller) et la Première Guerre mondiale, passant de moins de 1 000 habitants à environ 13 000 habitants.

Située entre le bois St Pierre au Nord, lieu de détente pour les habitants de la région, le mont de Lozinghem à l'est, la commune a connu un développement des quartiers synonyme de l'industrie charbonnière et textile.

La première cité ouvrière et minière a vu le jour à la fin des années 1880, la cité 3 qui doit son nom à la fosse 3, dont l'emplacement aujourd'hui est un parc rue Casimir-Beugnet (où était situé l'établissement Levasseur, fabricant de tapis après la fermeture de la fosse). Aujourd'hui pratiquement entièrement abattue, la cité 3 reste le témoin des longues barres horizontales de corons. Aujourd'hui, la dernière barre se situe rue-des-Écoles, qui, selon les projets municipaux, sera détruite dans le cadre de la restructuration du quartier. Ce quartier s'est développé sur des champs rachetés par les houillères pour en faire des logements, et le plan de construction en plusieurs parties s'est concrétisé par plusieurs types de logements ouvriers : d'abord collés en longues barres parfois de plus de 100 m de long, et pour les constructions plus récentes, au fond vers le terril du 3, en bloc de deux, comme les lotissements modernes. Ce quartier à l'époque allait du terril du 3 jusqu'à la rue Florent-Evrard, jadis commerçante. En 1989, une première vague de destructions de logements vétustes fut amorcée, pour laisser place à un complexe culturel, l'Odéon, puis une salle de sport utile à la Cité scolaire Lavoisier (ex grands bureaux des mines). En 2005, la plupart des logements ont été abattus. La dernière vague de destruction va avoir lieu prochainement.

Le quartier du 5 a une autre physionomie : les maisons sont constituées en bloc de deux, plus aérées que ne l'étaient celles de la cité 3 construites à la fin des années 1880. La fosse du 5 était la plus étendue d'Auchel et se trouvait au centre d'importants services à la population à destination des ouvriers mineurs : l'hôpital des mines Ste Barbe, fermé en 2006 ; l'école du 5 devenue l'école Chateaubriand ; l'école Sévigné, abattue en 2010 pour laisser place à du logement privé ; une salle des fêtes, en cours de destruction ; la Goutte de lait, monument historique, était destinée aux mères de famille et à leurs nourrissons.

La salle des fêtes ou de gymnastique mérite que l'on s'y attarde : il s'agit d'une salle belge, démontée à la fin du XIXe siècle puis reconstruite à l'emplacement actuel des Grands bureaux des mines de Marles, devenus Cité scolaire Lavoisier. Cette salle fut démontée puis remontée à l'identique à son emplacement actuel, lors de la construction des imposants grands bureaux au début du XXe siècle, donnant une tout autre dimension au quartier. Aujourd'hui, la salle des fêtes est en cours de destruction, vendue à un promoteur pour y construire des logements privés.

D'autres quartiers sont emblématiques de la ville d'Auchel : le quartier de Rimbert, composé de logements ouvriers principalement, rénovés, avec d'autres logements en lotissement datant des années 1980. Ce quartier est excentré du reste de la commune, tout comme l'autre cité voisine de St Pierre. Cette dernière était essentiellement composée de logements miniers, abattus. Actuellement[Quand ?], des logements se construisent pour remplacer le vide laissé par les destructions, à proximité du bois de St Pierre.

À l'ouest, la Cité des Provinces et le quartier Vandervelde témoignent de la volonté gouvernementale de l'époque de renouveler les logements dans les années 1960. La Cité des Provinces a été construite à la fin des années 1960, composée principalement de barres verticales de plusieurs étages, portant le nom d'anciennes provinces françaises (Artois, Picardie, Flandres, Aquitaine...). Ce quartier en restructuration va perdre sa plus importante barre au profit de logements en lotissements. Il s'agit d'une opération financée en grande partie par l'État (rénovation urbaine). Le quartier Vandervelde (situé autour de la rue Vandervelde, longue artère desservant le centre de la commune jusqu'à la cité des Provinces), date également de la fin des années 1960 : c'est à cette époque que sont apparues les rues du Puy-Notre-Dame, Malakoff, du Portel. Durant les années 1980, ce quartier fut agrémenté d'agréables logements rues de Malakoff, de Rennes, Léonard de Vinci, du 19 mars 1962, Pablo Picasso, et la caserne de gendarmerie fermée depuis.

À l'Est, le Mont de Lozinghem n'était qu'un vaste champ. Après la Seconde Guerre mondiale, les charbonnages nationalisés ont entrepris la construction de nombreux logements espacés et d'un nouveau genre, par rapport à ceux connus les décennies précédentes. Les mineurs et leurs familles pouvaient vivre dans de très bonnes conditions, possédant également un jardin non négligeable. Le quartier fut également le centre économique de la ville après la récession charbonnière : l'établissement Dewavrin Auchelaine s'implanta, ainsi que nombre d'enseignes par la suite, créant la zone industrielle d'Auchel, témoin de la prospérité économique des années 1960 à 1990.

Par la suite, le centre-ville a connu d'importantes modifications durant les années 1990. Après le rachat par la municipalité de terrains dans le centre communal, la commune s'est agrandie en créant des axes importants, désenclavant le centre-ville. Les avenues du Front Populaire, Gandhi et Jacques Duclos ont été créées, jalonnées par des ensembles agréables, à proximité de la salle des fêtes Roger Couderc, construite quelques années auparavant.

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 4 917, alors qu'il était de 4 902 en 2016 et de 4 871 en 2011[I 4].

Parmi ces logements, 86,7 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 13 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 19,8 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Auchel en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Auchel en 2021.
Typologie Auchel[I 5] Pas-de-Calais[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 86,7 86,1 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 6,5 9,7
Logements vacants (en %) 13 7,3 8,1

Le nom de la localité est attesté sous les formes Alceel (1081) ; Alcehel (1104) ; Auceel (1219) ; Auchiel (1222) ; Auchel (1262) ; Aucel (1268) ; Auchoel (1270) ; Aucheel (1278) ; Aucheul (1310) ; Auciel (1311) ; Auchel lez Pernes (1412)[18].

Les corons.

Au XIVe siècle et au XVe siècle la seigneurie d'Auchel appartenait à la maison de Bournonville[19].

Le territoire dépendit de la famille d'Olhain au XVe siècle puis de la famille de Béthune au XVIIIe siècle.

Découverte d'un gisement houiller en 1851.

Pendant la première guerre mondiale, le président de la république Raymond Poincaré de passage à Auchel et à Bruay lance le mot d'ordre « Produire plus »[20].

Cette ancienne commune minière a frôlé les 15 000 habitants dans les années 1950.

La récession charbonnière à la fin des années 1960 dans le secteur a amené un « plan de reconversion », accompagnant l'implantation à faible coût pour les dirigeants d'entreprises de différentes enseignes industrielles dans des secteurs variés à la fin des années 1960, comme la très connue famille Dewavrin ayant fait fortune dans le textile (Auchelaine, groupe Dewavrin). D'autres groupes ou entreprises se sont installés : fabrication de tapis (Levasseur), industrie automobile (sous-traitance de Peugeot, Citroën : Faurecia), fabrication de sacs en plastique (Jet Sac), entreprise de Bâtiment Travaux Publics (Desquesnes), Coustenoble, Douez-Lambin...

L'activité économique était encore florissante durant les années 1980 avec la création de plusieurs centaines d'emplois, sous l'égide du Sénateur-Maire Jean-Luc Bécart, Président du Syndicat d'Aménagement des Zones Industrielles d'Auchel-Lillers. La tendance s'inverse depuis les années 2000, où le bassin d'emploi se désertifie à la suite des délocalisations, « plans sociaux », forçant les salariés, et notamment les jeunes, à chercher du travail ailleurs (perte de Dewavrin-Auchelaine, suppressions d'emplois chez Faurecia). Le taux de pauvreté de la ville atteint alors 31 % en 2019, le double du taux national, et presque la moitié de la population vit dans un quartier prioritaire[21].

La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918 par décret du , distinction également attribuée à 276 autres communes du Pas-de-Calais[22].

Politique et administration

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La mairie.

Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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Beaucoup d'actions sont décidées et menées au niveau local par les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) comme les syndicats intercommunaux à vocation unique ou multiple, ou communautés d'agglomérations, auxquels la commune a transféré certaines de ses compétences.

La commune était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, dite Artois Comm. Béthune-Bruay, créée fin 2001.

Celle-ci fusionne avec les communautés de communes Artois-Lys et Artois-Flandres pour former, le , la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont la commune est désormais membre.

La commune est également membre, en 2025, de[23] :

  • SIVOM de la communauté du Béthunois ;
  • SIVOM de la communauté du Bruaysis ;
  • Fédération Départementale d’Énergie du Pas-de-Calais

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie de 1801 à 1984 du canton de Norrent-Fontes, année où elle devient le chef-lieu du canton d'Auchel[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Circonscriptions électorales

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Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Auchel[I 3] réduit de dix à neuf communes.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de 33 membres[24], dont un maire, plusieurs adjoints, et des conseillers municipaux (majorité et opposition).

Élections municipales 2020

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  • Maire sortant : Philibert Berrier (DVD)
  • 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 10 291 habitants)
  • 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane)
Résultats des municipales de 2020 à Auchel
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Philibert Berrier[Note 7],[25] DVC 1 650 57,47 27 4
Bérangère Roger SE 431 15,01 2 0
Bruno Roux DVC 403 14,04 2 0
Jeannot Évrard DVD 387 13,48 2 0
Inscrits 7 522 100,00
Abstentions 4 567 60,72
Votants 2 955 39,28
Blancs et nuls 84 2,84
Exprimés 2 871 38,17

Liste des maires

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Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1792 1794 Jean-Baptiste Grard[réf. nécessaire]    
         
mai 1884 juillet 1890 Albin Hernu[27] Républicain Docteur en médecine
Conseiller général de Norrent-Fontes (1889 → 1913)
         
août 1901 1909 Albin Hernu[28],[27] Républicain Docteur en médecine
Conseiller général de Norrent-Fontes (1889 → 1913)
Chevalier de la Légion d'honneur
         
1912   Charles Dupont[Note 8],[29] Rad. Pharmacien
Conseiller général de Norrent-Fontes (1913 → 1919)
Conseiller d'arrondissement (1910 → 1913)
mai 1925 octobre 1930 Justin Chrétien[30] SFIO Employé
Mort en fonction
novembre 1930 juillet 1941 Abel Decobert[31] SFIO Ouvrier mineur puis commerçant
Conseiller d'arrondissement (1931 → 1940)
Démissionnaire
         
1944 1945 Abel Decobert[31] SFIO Ouvrier mineur puis commerçant
1945 1947 Jules Fréville[Note 9]    
1947 mars 1977 Fernand Dégrugillier[Note 10],[32] FGDS
puis PS
Docteur en pharmacie
mars 1977 décembre 1994 Jean-Luc Bécart[33] PCF Conseiller technique
Sénateur du Pas-de-Calais (1984 → 2001)
Conseiller régional (1979 → 1992)
Conseiller général d'Auchel (1985 → 2001)
Président du District de la région d'Auchel (1977 → 1985)
juin 1995 mars 2001 Jean-Louis Paquet PCF Supplée de décembre 1994 à juin 1995 Jean-Luc Bécart, incarcéré[34]
mars 2001 mars 2018[35],[36] Richard Jarrett[37],[38] DVD
puis UDI[39]
Médecin
Conseiller général d'Auchel (2001 → 2008)
Mort en fonction le 6 mars 2018
mars 2018[40] avril 2025[41] Philibert Berrier DVD Ancien commandant de police
Démissionnaire
Élections à venir En cours      

Autres élections

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Lors de l'élection présidentielle de 2022, les électeurs de la commune se sont exprimés à 71,39 % pour Marine Le Pen et à 28,61 % pour Emmanuel Macron[42], puis aux élections européennes du 9 juin 2024 à 60,72 % pour la liste du Rassemblement national[43].

La commune est jumelée avec :

Map
Jumelages et partenariats d’Auchel.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Auchel.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Iserlohn[44]Allemagnedepuis
Túrkeve[44]Hongriedepuis
West Malling[44]Royaume-Unidepuis

Équipements et services publics

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Espaces publics

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Auchel est une ville qui compte quelques espaces verts : les fosses du 3 et du 5 ont laissé place, au milieu des années 1990, à d'importants parcs à la suite de la volonté municipale d'améliorer le cadre de vie et l'environnement de la population.

Le Bois de St Pierre est un espace de détente, comprenant un parcours santé et des aménagements pour les plus jeunes.

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[45].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Auchellois[46].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 11].

En 2022, la commune comptait 10 124 habitants[Note 12], en évolution de −3,05 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
552359561580627670664649625
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8751 2221 9412 8324 2304 2625 3597 2627 695
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 09411 07512 27314 53913 38613 62313 19214 16814 828
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
14 41214 09113 32912 53511 81311 39211 34110 99310 443
2021 2022 - - - - - - -
10 06210 124-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 967 hommes pour 5 432 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,8 
5,7 
75-89 ans
10,5 
15,5 
60-74 ans
15,7 
18,0 
45-59 ans
17,7 
18,5 
30-44 ans
17,2 
20,4 
15-29 ans
17,0 
21,1 
0-14 ans
20,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

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Plusieurs terrains d'évolution sportive existent sur le territoire de la commune : le complexe sportif Jacques Secrétin cité 5 inauguré dans les années 1990 (comprenant stade de foot, terrain cendré, salle de tennis, de tennis de table), le stade Basly qui jouxte la piscine municipale datant des années 1960 et rénovée ultérieurement.

Pierre Waché, originaire de la commune, est nommé en 2018 directeur technique de l'écurie Red Bull Racing en Formule 1[51].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2021, la commune compte 4 253 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 9 815 personnes[Insee 1].

Le revenu fiscal médian par ménage, le taux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :

  • le revenu fiscal médian par ménage de la commune est de 17 050 , inférieur à celui du département du Pas-de-Calais (20 720 ) et inférieur à celui de la France métropolitaine (23 080 )[Insee 1],[Insee 2],[Insee 3] ;
  • le taux de pauvreté des ménages de la commune est de 30 %, de 18,4 % au niveau du département et de 14,9 % au niveau de la métropole[Insee 4],[Insee 5],[Insee 6] ;
  • la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de 29 %, de 44,1 % au niveau du département et de 53,4 % au niveau de la métropole[Insee 1],[Insee 2],[Insee 3].
Taux de chômage
2010 2015 2021
Commune[Insee 7] 26,0 % 27,7 % 23,5 %
Département[Insee 8] 15,4 % 17,7 % 14,7 %
France métropolitaine[Insee 9] 11,6 % 13,7 % 11,7 %

En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 974 personnes, parmi lesquelles on compte 65,0 % d'actifs (49,7 % ayant un emploi et 15,3 % de chômeurs) et 35,0 % d'inactifs[Note 14],[Insee 7]. En 2021, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers[Carte 2],[Insee 10]. Elle compte 2 762 emplois en 2021, contre 2 618 en 2015 et 3 051 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 001, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,0 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,0 %[Insee 11].

Sur ces 3 001 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 715 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[Insee 12]. Pour se rendre au travail, 84,9 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 4,9 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 13].

Entreprises et commerces

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En 2021, l'entreprise Jet'Sac (groupe SPHERE depuis 1996) relocalise sa fabrication de tabliers en plastique[52].

Agriculture

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La commune est dans le « Béthunois », une petite région agricole dans le département du Pas-de-Calais[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléo-protéagineux)[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 7 4 3 2
SAU[Note 16] (ha) 115 116 93 97

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 7 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 4 en 2000 puis à 3 en 2010[55] et enfin à 2 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 71 %. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 115 ha en 1988 à 97 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 49 ha[55],[Carte 5].

Activités hors agriculture

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417 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Auchel[Note 18],[Insee 14],[Insee 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 417 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
32 7,7 % (6,8 %)
Construction 58 13,9 % (10,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
143 34,3 % (29,3 %)
Information et communication 4 1,0 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 19 4,6 % (5,0 %)
Activités immobilières 8 1,9 % (4,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
27 6,5 % (14,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
72 17,3 % (16,8 %)
Autres activités de services 54 12,9 % (10,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,3 % du nombre total d'établissements de la commune (143 sur les 417 entreprises implantées à Auchel), contre 29,3 % au niveau départemental. Par ailleurs, le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 6,5 % du nombre total d'établissements de la commune est inférieur à celui du département (14,2 %)[Insee 15].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine mondial

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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 102 d'Auchel est formé par le terril conique no 14, 5 d'Auchel, issu de l'exploitation de la fosse no 5 - 5 bis - 5 ter des mines de Marles à Auchel ; le site no 103 est formé par la goutte de lait bâtie par la Compagnie des mines de Marles à Auchel près de la fosse no 5 - 5 bis - 5 ter ; le site no 104 est formé par le monument aux morts de la Compagnie des mines de Marles à Auchel. Il est érigé en 1926 et est l'œuvre du sculpteur Félix-Alexandre Desruelles ; le site no 105 est constitué de la cité de corons de Rimbert à Auchel, et de son école. Ces éléments ont été bâtis pour la fosse no 4 - 4 bis des mines de Marles[56],[57].

Monuments historiques

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Autres lieux et monuments

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  • Le musée de la Mine.
  • Le musée de la colombophilie d'Auchel.
  • L'église Saint-Martin du XVe siècle.
  • L'actuelle mairie du XVIe siècle ayant fait office de pensionnat pour jeunes filles.
  • Le château (gentilhommière) abattue en 1985 à la suite de l’abandon des propriétaires.
  • L’hôpital des mines (Sainte-Barbe).
  • L'ancienne salle de gymnastique devenue salle des fêtes.
  • L'ancienne mairie, place Jules-Guesde.
  • Le commissariat d'Auchel, situé proche de la mairie.
  • L'église Évangéliste Baptiste (temple) créé en 1890

Personnalités liées à la commune

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Auchel dans la littérature

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Plusieurs romans ont leur histoire qui se déroule dans la commune :

  • À Minuit les chiens cessent d'aboyer, Michael Moslonka, editions du Rifle
  • En attendant les vers, Michael Moslonka, editions du Rifle.
  • Le Label N, Jess Kaan, atelier Mosesu
  • Punk Friction, Jess Kaan, éditions Lajouanie

Héraldique

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Blason de Auchel Blason
Tranché : au 1er d'azur à la tour donjonnée d'or, maçonnée de sable, au 2e de gueules à deux pics de mineur passés en sautoir et une lampe de mineur brochant en cœur, le tout d'or ; à la bande d'or chargée de cinq losanges de sable, brochant sur la partition[62].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[63] :

  • J. Ratel, Histoire d'Auchel, Lille, Plein Nord, 1993.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Liste du maire sortant ou de la maire sortante
  8. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
  9. Une avenue de la commune porte le nom de ce maire.
  10. Une rue et le lycée professionnel de la commune portent le nom de ce maire.
  11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  12. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
  18. Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  19. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  4. « Dossier complet - commune Auchel - Revenus et pauvreté des ménages en 2021 - REV G1 - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2021 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. « Dossier complet - Département du Pas-de-Calais - Taux de pauvreté par tranche d'âge du référent fiscal en 2021 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  36. « Auchel : funérailles de Richard Jarett, maire : « Cet homme que l'histoire auchelloise retiendra comme l'une de ses plus grandes figures » », L'Abeille de la Ternoise, nos 8666-1811,‎ , p. 4.
  37. Cécile Rubichon, « Bilan du maire d’Auchel : imposition, insécurité, vie associative, commerces, qu’a fait Richard Jarrett pendant six ans ? : Comme en 2008, à l’heure du bilan, Richard Jarrett a refusé de rencontrer La Voix du Nord. Les Auchellois recevront un tract listant les réalisations de son second mandat. Quant à nous, on a passé ses promesses de campagne au crible. Sans lui. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « À Auchel, Richard Jarrett rempile avec huit de ses neuf adjoints, le FN entre à Artois Comm. : « Quelle surprise ! », ironise un colistier de Michèle Jacquet (Front de gauche) à la sortie de la salle Couderc. Logiquement réélu par le conseil, Richard Jarrett a choisi de s’entourer des mêmes. Il repart avec huit des neuf adjoints sortants (René Bécourt, le doyen, a décidé de quitter la garde rapprochée). On ne change pas une équipe qui gagne au premier tour. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Maire d’Auchel depuis quatorze ans, Richard Jarrett «se lance en politique»
  40. Ruben Muller, « Une élection et cinq départs : Philibert Berrier est le nouveau maire d'Auchel », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Philibert Berrier, maire d’Auchel depuis 2018, démissionne », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Le maire (divers centre) d’Auchel, Philibert Berrier, vient de démissionner. Élu en 2018, à la mort de Richard Jarrett, l’ancien commandant de police « aspire à la liberté » après avoir préparé sa succession, en vue de municipales 2026 qui s’annoncent ardues ».
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