Books by Hollard Dominique
![Research paper thumbnail of [1986-2025] Bibliographie](https://attachments.academia-assets.com/122114759/thumbnails/1.jpg)
Publication du fonds photographique de la maison Bourgey : catalogue raisonné accompagné d'une sy... more Publication du fonds photographique de la maison Bourgey : catalogue raisonné accompagné d'une synthèse introductive sur l'évolution du système monétaire de 215 à 337 et les ateliers monétaires en activité durant cette période. -2005 -B) Les saints jumeaux héritiers des Dioscures celtes. Lugle et Luglien et autres frères apparentés . Mémoires de la Société belge d'études celtiques, 25, Bruxelles (en coll. avec D. Gricourt), 125 p. Ouvrage sur les prolongements chrétiens, à travers l'hagiographie du Haut Moyen Âge, de la mythologie propre aux dioscures celtiques. La recherche part de la vie latine de Lugle et Luglien, deux saints frères irlandais du VIIe siècle, sans réalité historique, censés avoir été martyrisés par des brigands près de Thérouanne (Pas-de-Calais). L'étude, qui s'élargit à une dizaine de paires de frères sanctifiés par l'Église ou la tradition populaire, met en lumière la permanence de thèmes antiques liés au dioscurisme celtique, tels que l'origine ultra-marine des jumeaux, leur inégalité hiérarchique (l'un prêtre l'autre diacre, l'un baptisé l'autre pas, etc.) et leur alternance à des fonctions éminentes. L'étude des deux cités de Montdidier (Somme) et de Lillers (Pas-de-Calais) qui ont Lugle et Luglien comme saints patrons, permet de démontrer l'existence d'une riche géographie sacrée chrétienne, prolongeant celle, gauloise, partageant le territoire entre les dioscures : le lumineux, estival et civilisateur Lugus (maître des nombreux Lugudunum émaillant la topographie celtique) et le sombre, hivernal et sauvage Cernunnos, équivalent celtique du Dionysos grec comme Lugus est celui d'Apollon. L'examen des déplacements des saints jumeaux et de leur festiaire, met en relief les clés astronomiques sous-jacentes à la mythologie dioscurique : liés à la course solaire, particulièrement lors de la période zodiacale des Gémeaux, les Jumeaux apparaissent, meurent ou se succèdent, aux alentours des grandes articulations de l'année celtque : le 1 er mai, entrée du semestre clair, estival marquant la prédominance du solaire Lugus et le 1 er novembre, début de l'année et du semestre sombre, où règne le sylvestre Cernunnos. Sont également mis en évidence d'autres codes : chromatique, morphologique… différenciant les jumeaux, ainsi que l'équivalence du monde sylvestre et du monde aquatique chez le frère sauvage. Enfin, sont évoqués les continuations littéraires du dioscurisme celtique à travers les jumeaux des romans médiévaux tels que Marin et Lovel ou Valentin et Orson. -2010 -C) Cernunnos le dioscure sauvage. Recherches sur le type dionysiaque chez les Celtes, Éds. de l'Harmattan, Paris (en coll. avec D. Gricourt), 564 p. Monographie consacrée au dieu gaulois Cernunnos. La grande divinité celtique (et non simplement gauloise) est abordée ici sous deux aspects complémentaires. D'une part, son insertion dans le monde divin en particulier son action fonctionnelle en complémentarité et en rivalité avec celle de son frère jumeau Lugus, le dieu apollinien des Celtes, ainsi que la question de sa filiation maternelle et paternelle. D'autre part, les sources mythologiques et iconographiques qui nous présentent Cernunnos, sous son identité première ou sous celles des figures qui l'incarnent (les gallois Mabon/Maponos, Pryderi, Dylan et Gronw Pebyr, les irlandais Cearmaid, Cúroi, Dearg Corra et Mongán, le médiéval Myrddin/Merlin) sont étudiées dans une optique comparatiste, principalement en parallèle avec le domaine hellénique. Il en ressort que Cernunnos est un correspondant étroit du Dionysos grec, avec lequel il partage la multiplicité des formes et des existences et une riche théologie qui en font l'héritier d'un type archaïque de divinité primordiale et sauvage, dont l'indien
CATALOGUE DES MONNAIES ROMAINES – GALLIEN – LES PREMIÈRES ÉMISSIONS, 2024
Dernier opus de la série, ce gros volume couvre les antoniniens émis à Rome pour les premières ém... more Dernier opus de la série, ce gros volume couvre les antoniniens émis à Rome pour les premières émissions de Gallien en tant qu'empereur régnant seul.
Collection Vérité des Mythes, 2017
Coin Hoards by Hollard Dominique
Cahiers numismatiques, Sep 2011
Rarissimes d'une manière générale dans la Gaule de la fin du IVe siècle et du début du Ve siècle,... more Rarissimes d'une manière générale dans la Gaule de la fin du IVe siècle et du début du Ve siècle, les dépôts de siliques apparaissent désormais bien attestés dans la chaîne des Pyrénées et dans son piémont. Ce relatif afflux d'un numéraire d'argent dans cette région semble être en relation, d'une part avec le règne du dernier usurpateur occidental Constantin III (407-411), d'autre part avec les événements politiques et militaires qui marquèrent cette période en Gaule méridionale et en Espagne.
Cahiers numismatiques 186, Dec 2010
![Research paper thumbnail of [2008] Constantine et Cherchel, deux trésors romains d’Algérie : maiorinae de 348 à 354](https://attachments.academia-assets.com/32904133/thumbnails/1.jpg)
Trésors monétaires, XXIII, 2007/2008
Le trésor de Constantine (l'antique Cirta) est un témoin important de l'histoire monétaire de l'A... more Le trésor de Constantine (l'antique Cirta) est un témoin important de l'histoire monétaire de l'Afrique romaine au IV e siècle. Ensemble quasi homogène de 169 maiorinae au 1/60 et 1/72 de livre (frappées de 348 et 354) et d'un aes 3 au 1/120 de livre (354), il comprend 37 monnaies des usurpateurs gallo-romains Magnence et Décence. Par sa structure et son terminus durant les premiers mois de 354, ce dépôt fournit des indices concordant pour dater la réforme monétaire instituant l'aes 3 vers le début de l'année 354. L'origine géographique des espèces connaît un basculement spectaculaire au fil des années. Alors que pour la période 348-350, 25 des 31 exemplaires proviennent de Gaule et d'Italie, pour les années 351-353, les ateliers d'Orient (Grèce-Asie) fournissent 88 des 139 monnaies présentes. Cirta, relais portuaire essentiel du commerce du blé annonaire, a ainsi d'abord privilégié les échanges avec Rome (par le port d'Ostie) et la Gaule (par le port fluvial d'Arles). Avec la reconquête progressive des espaces occidentaux par Constance II, les contacts ont été rompus avec la Gaule en 352. Les navires en provenance de la zone des détroits diffusent alors les espèces récemment frappées dans les ateliers gréco-asiatiques, Constantinople et Cyzique en premier lieu. En annexe est étudié un fragment d'un dépôt mis au jour en 1972 à Cherchel (Iol-Caesarea). Ce lot de 32 maiorinae des années 348-354 offre des similitudes avec le trésor de Constantine, mais aussi des différences. Du fait d'une situation plus occidentale, la Gaule et l'Italie fournissent ici la majorité des exemplaires pour toute la période (24 sur 32) et les empereurs gallo-romains sont plus représentés qu'à Constantine (10 sur 32). L'importation de numéraire peut dans ce cas aussi bien être liée à l'exportation de blé et d'huile d'olive qu'à l'activité du port militaire de Cherchel.
Trésors monétaires, XXIII, 2007/2008
Trésors monétaires, XXII, 2005
Trésors monétaires, XXII, 2005
Trésors monétaires, XXII, 2005
Découvert en 1994 dans une zone agricole, le trésor de Pédernec rassemble 2 266 monnaies de billo... more Découvert en 1994 dans une zone agricole, le trésor de Pédernec rassemble 2 266 monnaies de billon et offre un terminus post quem sous Probus (277), sa date réelle d'enfouissement étant postérieure de quelques années. Ensemble de thésaurisation, il contient néanmoins 32,6 % d'imitations. Le dépôt comprend plusieurs antoniniens officiels portant des bustes ou des revers fort rares (Gallien, Postume) voire inédit (Claude II). Parmi les radiati à l'effigie des Tétricus, 28,35 % sont des séries liées par les coins ou le style, qui proviennent selon toute vraisemblance d'ateliers locaux armoricains. L'examen de la structure du numéraire tant officiel qu'irrégulier des Tétricus indique une rupture dans l'approvisionnement en monnaies des ateliers du Nord-Est de la Gaule durant les derniers mois d'existence de l'Empire gallo-romain (274).
Trésors monétaires, XXII, 2005
Cahiers numismatiques, n° 155, pp. 43-50, Mar 2003
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Books by Hollard Dominique
Coin Hoards by Hollard Dominique
Bastien. From the hoard of Fontaine-la-Gaillarde under study, we revisit the gold coinage struck at Lyons between AD 274 and 281. For this we use the aurei of Aurelian, Tacitus and Probus that are present in the deposit, some of which are unpublished. The gold issue of Aurelian, its place in the Lyons corpus and the composition of the metal used were subjected to a detailed analysis
(IRAMAT analysis). The characteristics of some of the donatives (distributed between AD 260-281) in this hoard led to questions on the profile of the Gallo-Roman hoarder.
Publication attendue fin 2022.