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Revue d'Histoire de l'Eglise de France, t. 105 (n° 255), 2019
From 1248 to 1269, the archbishop of Rouen , Eudes Rigaud, traversed his diocese and his ecclesiastical province in order to ensure the discipline of the clergy as well as their material and spiritual life of the parishes and religious communities were in line with the reformit spirit of Lateran IV. The lazer-houses did not escape his attention. However, out of the approximately several hundred of these houses, only twenty-five appear in the extensive record kept by the visitor. He only inspected four of them regularly, one of them a convent of women and two priories of Augustinians. In reality, the bishop's attention was focussed on the clergy, which marginalised the lepers and lazer-houses per se, in preference to visitations that were ultimately random and selective.
Les vestiges animaux issus des niveaux gallo-romains S. Foucras (ARCHEODUNUM – UMR 5138 ARAR) L'étude des restes animaux a dû se limiter aux seuls contextes gallo-romains, les ensembles issus des niveaux médiévaux n'ont pas pu être analysés en raison des contraintes de temps impartis à l'étude. Pour ces mêmes raisons, l'examen présenté ici ne constitue en définitive qu'un échantillonnage que l'on estime représenter 25 % de l'ensemble total du mobilier faunique mis au jour, soit plus de 50 % des lots datés de l'époque gallo-romaine. Compte tenu de ces contraintes, l'échantillonnage a donc privilégié certains ensembles mais la totalité des restes issus des niveaux antiques a été visée. Il ressort que l'essentiel du mobilier prélevé est assez homogène sur l'ensemble de la fouille et permet de considérer les résultats obtenus valides et l'échantillonnage pertinent. 1. Présentation générale Le mobilier osseux présente un état de conservation variable mais qui demeure le plus souvent très convenable à l'étude grâce à un enfouissement que l'on devine rapide (les surfaces osseuses ne présentent parfois aucune atteinte de la corticale) dans un contexte taphonomique très favorable. On trouve néanmoins quelques ensembles osseux montrant de fortes altérations. Dans ces contextes, il est possible que les conditions d'enfouissement aient conduit à la destruction de la majeure partie du mobilier osseux. Ce sont ainsi 2 148 restes animaux qui ont été pris en compte, soit environ 70 % de l'ensemble prélevé pour la période antique. Le bon état général a permis un taux de détermination de 80 % de l'ensemble des restes analysés soit 95.5 % du poids de ces restes. L'échantillonnage réalisé à d'abord privilégié les secteurs les mieux documentés. Les contextes les mieux pourvus en restes fauniques ont été analysés de façon exhaustive. A l'issue de cet examen, on est en mesure de considérer que l'essentiel des données archéozoologiques disponibles a été pris en compte. Le faciès général des espèces (tab.1) montre un équilibre relatif de la triade domestique avec une légère domination du boeuf (35.5 %). Celui-ci domine en revanche très nettement si on considère le poids des restes (74 %), ce qui permet d'évaluer les poids de viande disponibles. Le porc est la seconde espèce (28 %) devant les caprinés (23 %) dont l'essentiel est constitué de moutons (Ovis aries) comme on le verra. Les autres espèces sont très minoritaires. Il s'agit du cheval (2 %) et du chien (4 %) pour les mammifères domestiques. Les espèces sauvages représentent moins 2 % des restes, l'essentiel d'entre eux étant attribués au cerf (54.5 %) et au lièvre (39 %) qui apparaissent régulièrement dans les contextes gallo-romains. Le sanglier n'est présent qu'à travers un métacarpe et peut-être aussi par un fragment proximal de tibia non épiphysé que l'on attribue à un spécimen sauvage sans certitude. Enfin, une ulna atteste aussi la présence d'un mustélidé mais l'espèce n'a pu être déterminée. Les restes aviaires, bien que minoritaires, ne doivent pas être sous-estimés. Les gallinacés domestiques (poule et coq) constituent la cinquième espèce en nombre de restes (n = 61) et composent la majeure partie des d'oiseaux mis au jour. Bien que la part des indéterminés soit importante (25 %), on constate une certaine variété des espèces en présence. Ainsi, le canard (n = 1) et l'oie (n = 2) sont attestés mais également des espèces moins habituelles comme ces restes de grandes dimensions que l'on suppose appartenir à la famille des grands accipitridés (rapaces diurnes). Enfin peut-on mentionner la présence répétée de la malacofaune. Outre une coquille de gastéropode indéterminée, les autres restes analysés (n = 11) appartiennent à des mollusques bivalves que l'on attribue à l'huitre plate (Ostrea edulis).
L'Africa Romana 18 (2008), 2010
Finito di stampare nel novembre 2010 issn 1828-3004 isbn 978-88-430-5491-6 Riproduzione vietata ai sensi di legge (art. 171 della legge 22 aprile 1941, n. 633)
Il existe de nombreux décors à la molette sur céramique mais les outils servant à les réaliser, molettes et roulettes, sont rares. Les découvertes faites durant ces trente dernières années viennent augmenter le premier inventaire réalisé par A. Ferdière en 1977, à partir des artefacts de Gaule et de Germanie. Nous proposons ici de faire le point sur les nouvelles découvertes et présentons un catalogue commenté des molettes et roulettes provenant de l’est de la Gaule.
Mémoires de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, 2018
Small conical iron sockets are generally considered to be javelin heels or even spears. This note proposes to interpret them as ends of goads or walking sticks. This reading is based on the dimensions, and in particular on the internal diameter of the opening of the sleeve, much smaller than those of the proven lances. Taking into account the places of discovery is also important. For these objects, very few tombs are concerned and the cases listed are very particular. In addition, many of them come from habitats, but also from protohistoric circulation routes and even from a storage area. Les douilles coniques de petites dimensions en fer sont couramment considérées comme des talons de javelines, voire de lances. Cette note propose de les interpréter comme embouts pour aiguillons ou bâtons de marche. Cette lecture se fonde sur les dimensions, et en particulier le diamètre interne de l'ouverture de la douille, très inférieur à celui des talons de lances avérés. La prise en considération des lieux de découverte est également importante. Pour ces objets, très peu de tombes sont concernées, et les deux cas répertoriés sont bien particuliers. En revanche, beaucoup d'embouts proviennent d'habitats, mais aussi de voies de circulation protohistoriques et même d'un parc à bétail. Enfin, argument supplémentaire, l'existence de quelques exemplaires semblables en bronze ne pouvant servir que d'embouts d'aiguillon, car à cette époque, pointes et talons de lance sont alors en fer.
2022
l'archéologie du territoire de Saint-Bertrand-de-Comminges sous un jour nouveau, offrant ainsi au public les résultats d'une enquête en cours menée dans le cadre d'un projet scientifique ambitieux.
région Occitanie. 2. W. Van Andringa, « Urbs nova. La ville du iv e siècle en Gaule », dans Academia Libertas. Essais en l'honneur du professeur Javier Arce, Brepols, 2020, p. 247-263. 3. Pour une définition de l'archéologie recentrée sur le terrain et l'humain, voir W. Van Andringa, Archéologie du geste. Rites et pratiques à Pompéi, Paris, 2021, p. 9-31. 4. W. Van Andringa, « Le monument et la tombe. Deux façons de mourir à l'époque romaine », dans M.-D. Nenna, S. Huber et W. Van Andringa (éd.), Constituer la tombe : honorer les défunts en Méditerranée antique, Alexandrie, Centre d'études alexandrines, 2018 (Études Alexandrines, 46), p. 381-402 ; également W. Van Andringa, Archéologie du geste, note 3, p. 151-171. 5. S. Balcon-Berry et W. Berry, « Le site de Saint-Pierre-l'Estrier d'Autun dans l'Antiquité tardive. Remarque sur le rapport entre l'évolution cimétériale et le cadre architectural », dans N. Achard-Corompt, M. Kasprzyk et B. Fort (dir.), L'Antiquité tardive dans l'Est de la Gaule, II. Sépultures,
Découuert dans la seconde moitié du XIX siècle sur le teryitoire de la uille de Narbonne, /àureus de L. Pindt'itu -Scarptrs, toujotu,s conserré au Musée archéologique de I'larbonne, est le seul exemplaire connu : ses qpes sont ceux d'un deniet', ce qui auait enn"aîné certains sdu/tnts à dottter de l'authenticité de làwers. Les auTeurs établissent que I'exemplaire de l{arbonne est parfaitement duthentique et qtiil conuient donc de le mdintertir dans le Corpus des f'dppes des monnaies de Lt République romaitte.
Cahiers numismatiques, n° 203, 2015
BAR international series, 2587.
The cult site at Matagne-la-Grande (Belgium) has been established on a peak of the region of Viroin, situated to the south of the Tungrorum civitas. It is one the very few sanctuaries in northern Gaul to have been created ex nihilo in the Constantinian period. During the first quarter of the 4th c. two temples have been erected in a vast sacred area. From 350 AD, the temple site is developed with a double portico at the entrance, with an adjoining room consecrated to cult activities. A small shrine and seats are built outside in the last quarter of the 4th c. while the site seems to have been occupied until the early 5th c. Following the first excavation campaigns between 1975 and 1981, new investigations are carried out on the sanctuary from 1994 to 2010. A reassessment of its chronology was made due to supplementary discoveries and to the study of the finds. A new geographical and archaeological contextualisation was provided. This site fits inside a densely and strongly romanized populated area during the Late Antiquity. Translation: Isabelle Fauduet Le site de Matagne-la-Grande (Belgique) a été établi sur un des points culminants de la région du Viroin, située au sud de la cité des Tongres. C’est un des rares sanctuaires de Gaule septentrionale à avoir été fondé ex nihilo à l’époque constantinienne. Durant le premier quart du IVe s. apr. J.-C., deux temples ont été édifiés au sein d’une vaste aire sacrée. À partir de 350, le sanctuaire fait l’objet de travaux d’agrandissement, illustrés par la construction d’un double portique de façade, jouxté d’une salle destinée aux activités religieuses. Une petite chapelle et des banquettes sont bâties à l’extérieur dans le dernier quart du IVe s., alors que le site semble avoir été fréquenté jusqu’au début du Ve s. Après une première série de fouilles entre 1975 et 1981, le sanctuaire a fait l’objet de nouvelles recherches de 1994 à 2010. Sa chronologie a été revue grâce aux découvertes supplémentaires et à l’étude du mobilier. Le site a été recontextualisé, tant au niveau géographique qu’archéologique. Il s’inscrit dans une région restée densément peuplée et fortement romanisée durant la période tardive.
1987
L'auteur analyse des mobiliers céramiques anciennement découverts en plaine sur deux gisements du Malgoirès (Gard). Ces documents apportent des témoignages complémentaires à l'occupation de cette région du Languedoc oriental durant les IIème et Ier s. av. J.-C. Abstract Two plain settlements of the late Iron Age in the Malgoirès area (Gard) : Pont-Cabanel at Sauzet and Pont-du-Clapas at Saint-Bauzély. The autors makes an analysis of the pottery discovered in the past, in surface survey on the two plain settlements in the Malgoirès area. The material is a complementary testimony of the occupation of this Eastern Languedoc region throughout the 2nd and the 1st centuries B.C.
CATTELAIN L., SMOLDEREN A. & GILLARD M. (dir.), Archéologues Malgré-Tout. Apporter sa pierre pour y voir clair. Mélanges offerts à Claire Bellier et Pierre Cattelain, Cedarc-Musée du Magré-Tout, 2022
Actes du 3e colloque international du Laboratoire « Occupation du sol, peuplement et modes de vie dans le Maghreb antique et médiéval », Peuplement au Maghreb antique et médiéval, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sousse, Sousse, 5-7 mais 2016, Sousse, 2017, p. 51-64. )., 2017
La mise au jour d'une inscription latine à Hr. Bou Ali, dit également Hr. El Kheima (environs de Haïdra), offre l'opportunité de faire le point sur l'importance d'un peuplement allogène dans l'arrière-pays de cette colonie flavienne. Des emeriti (= veterani) ont formé le noyau primitif du peuplement de la colonie au moment de sa déduction, ainsi que celui de certains de ses pagi, au lendemain du transfert de la Legio Tertia Augusta vers le camp de Theveste. Celui qui nous occupe, est dit Pagus Romanus, une séquence toponymique inconnue à ce jour dans les provinces romaines d'Afrique. De par sa dénomination, il révèle un fait jusque là inédit parmi les structures satellites de la pertica de cette colonie, celui d'un pagus civium romanorum non contigu à une structure pérégrine.
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