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Nationalit� : France
N�(e) � : Paris , le 15/01/1622
Mort(e) � : Paris , le 17/02/1673
Biographie :

Jean-Baptiste Poquelin, dit Moli�re, est un dramaturge, acteur et chef de troupe de th��tre fran�ais.

Consid�r� comme le patron de la Com�die-Fran�aise, il en est toujours l'auteur le plus jou� de nos jours. Impitoyable pour le p�dantisme des faux savants, le mensonge des m�decins ignorants, la pr�tention des bourgeois enrichis, l'hypocrisie des faux d�vots, Moli�re aime la jeunesse qu'il veut lib�rer des contraintes absurdes.

Tr�s loin des rigueurs de la d�votion ou de l'asc�tisme, son but a d'abord �t� de � faire rire les honn�tes gens �. Il affirma par la suite, dans la pr�face de "Tartuffe", que � le but de la com�die est de corriger les hommes, tout en les divertissant �.

Soutenu par le roi Louis XIV (qui est le parrain de son premier enfant), mari� avec la jeune com�dienne Armande B�jart, Moli�re affronte les cabales et continue � jouer et � diriger sa troupe - devenue � Troupe du Roi � - tout en �crivant des com�dies de diff�rents genres : certaines proches de la farce comme "Le m�decin malgr� lui" (1666) ou "Les Fourberies de Scapin" (1671), d'autres plus psychologiques comme "L'�cole des femmes" (1662) ou "L'Avare" (1668), ainsi que des com�dies-ballets comme "Le Bourgeois gentilhomme" en 1670 (avec Lully) ou "Le malade imaginaire" (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, et des pi�ces plus �labor�es approfondissant caract�re et �tude sociale, en vers comme "Le Misanthrope" (1665), "Tartuffe", qui fait scandale, (1664-1669), "Les Femmes savantes" (1672), ou en prose comme "Dom Juan" (1665).

Moli�re a exploit� les diverses ressources du comique (verbal, gestuel et visuel, de situation) et pratiqu� tous les genres de com�die, de la farce � la com�die de caract�re. Il a cr�� des personnages � la psychologie complexe, qui sont rapidement devenus des arch�types. Il a peint les m�urs et les comportements de ses contemporains, n'�pargnant gu�re que les eccl�siastiques et les hauts dignitaires de la monarchie, pour le plus grand plaisir de son public, tant � la cour qu'� la ville. Loin de se limiter � des divertissements anodins, ses grandes com�dies remettent en cause des principes d'organisation sociale bien �tablis, suscitant de retentissantes pol�miques et l'hostilit� durable des milieux d�vots.

Le 17 f�vrier 1673, un an jour pour jour apr�s la mort de Madeleine B�jart (qui f�t sa compagne et appartint � toutes les troupes qu'il anima ou dirigea), Moli�re meurt sur sc�ne lors de la 4�me repr�sentation du "Malade imaginaire".
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MOLIÈRE – Variations sur les fêtes royales, par Michel Butor (Genève, 1991) Six cours, parfois coupés et de qualité sonore assez passable, donnés par Michel Butor à l’Université de Genève en 1991.


Citations et extraits (2323) Voir plus Ajouter une citation
 Moli�re
� Vous aurez beau faire Monsieur, dit la jolie marquise, vous n�aurez jamais mon c�ur.
� Je ne visais pas si haut, Madame.

Le Bourgeois gentilhomme
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 Moli�re
Tous les discours n'avancent point les choses. Il faut faire et non pas dire ; et les effets d�cident mieux que les paroles.
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 Moli�re
Il y a quelque chose d�admirable dans l�homme, quoi que vous puissiez dire, que tous les savants ne sauraient expliquer.

DOM JUAN, Acte III, Sc�ne 1.
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Sur quelque pr�f�rence une estime se fonde,
Et c�est n�estimer rien qu�estimer tout le monde.
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CL�ANTE : Et que nous servira d'avoir du bien, s'il ne nous vient que dans le temps que nous ne serons plus dans le bel �ge d'en jouir.
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HARPAGON : Je ne donne ma mal�diction.
CL�ANTE : Je n'ai que faire de vos dons.

Acte IV, Sc�ne 5.
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LA FL�CHE : " Donner " est un mot pour qui il a tant d'aversion qu'il ne dit jamais : " Je vous donne ", mais " Je vous pr�te le bonjour ".

Acte II, Sc�ne 4.
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FROSINE : Mon Dieu, je sais l'art de traire les hommes. J'ai le secret de m'ouvrir leur tendresse, de chatouiller leurs c�urs, de trouver les endroits o� ils sont sensibles.
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LE COMMISSAIRE : Laissez-moi faire, je sais mon m�tier, Dieu merci. Ce n�est pas d�aujourd�hui que je me m�le de d�couvrir des vols, et je voudrais avoir autant de sacs de mille francs que j�ai fait pendre de personnes.
HARPAGON : Tous les magistrats sont int�ress�s � prendre cette affaire en main ; et, si l�on ne me fait retrouver mon argent, je demanderai justice de la justice.
LE COMMISSAIRE : Il faut faire toutes les poursuites requises. Vous dites qu�il y avait dans cette cassette ?
HARPAGON : Dix mille �cus bien compt�s.
LE COMMISSAIRE : Dix mille �cus !
HARPAGON : Dix mille �cus.
LE COMMISSAIRE : Le vol est consid�rable.
HARPAGON : Il n�y a point de supplice assez grand pour l��normit� de ce crime ; et, s�il demeure impuni, les choses les plus sacr�es ne sont plus en s�ret�.

Acte V, Sc�ne 1.
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MA�TRE JACQUES : Monsieur, si vous voulez que je vous dise les choses, je crois que c�est monsieur votre cher intendant qui a fait le coup.
HARPAGON : Val�re !
MA�TRE JACQUES : Oui.
HARPAGON : Lui ! qui me para�t si fid�le ?
MA�TRE JACQUES : Lui-m�me. Je crois que c�est lui qui vous a d�rob�.
HARPAGON : Et sur quoi le crois-tu ?
MA�TRE JACQUES : Sur quoi ?
HARPAGON : Oui.
MA�TRE JACQUES : Je le crois� sur ce que je le crois.
LE COMMISSAIRE : Mais il est n�cessaire de dire les indices que vous avez.
HARPAGON : L�as-tu vu r�der autour du lieu o� j�avais mis mon argent ?
MA�TRE JACQUES : Oui, vraiment. O� �tait-il votre argent ?
HARPAGON : Dans le jardin.
MA�TRE JACQUES : Justement ; je l�ai vu r�der dans le jardin. Et dans quoi est-ce que cet argent �tait ?
HARPAGON : Dans une cassette.
MA�TRE JACQUES : Voil� l�affaire. Je lui ai vu une cassette.
HARPAGON : Et cette cassette, comme est-elle faite ? Je verrai bien si c�est la mienne.
MA�TRE JACQUES : Comment elle est faite ?
HARPAGON : Oui.
MA�TRE JACQUES : Elle est faite� elle est faite comme une cassette.
LE COMMISSAIRE : Cela s�entend. Mais d�peignez-la un peu, pour voir.
MA�TRE JACQUES : C�est une grande cassette.
HARPAGON : Celle qu�on m�a vol�e est petite.
MA�TRE JACQUES : H� ! oui, elle est petite, si on le veut prendre par l� ; mais je l�appelle grande pour ce qu�elle contient.
LE COMMISSAIRE : Et de quelle couleur est-elle ?
MA�TRE JACQUES : De quelle couleur ?
LE COMMISSAIRE : Oui.
MA�TRE JACQUES : Elle est de couleur� l�, d�une certaine couleur� Ne sauriez-vous m�aider � dire ?
HARPAGON : Euh !
MA�TRE JACQUES : N�est-elle pas rouge ?
HARPAGON : Non, grise.
MA�TRE JACQUES : H� ! oui, gris-rouge ; c�est ce que je voulais dire.
HARPAGON : Il n�y a point de doute ; c�est elle assur�ment.

Acte V, Sc�ne 2.
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